Saint Pois Vue 01 Anibas PhotographySaint Pois Vue 01 Anibas Photography
©Saint Pois Vue 01 Anibas Photography|Anibas Photography

Nos villages et leur histoire

Charme, histoire et authenticité : découvrez nos villages

Vous cherchez des petits villages de caractère, des vieilles pierres qui ont beaucoup à raconter ou encore l’atmosphère paisible du bocage normand ? Découvrez ces trois villages typiques de notre territoire. Situés à moins de 15 km de Villedieu-les-Poêles, laissez-vous charmer par leurs édifices singuliers et leurs paysages vallonnés.

Percy-en-Normandie L’héritage de la Reconstruction

Certains disent que les origines de Percy remontent à l’époque gallo-romaine mais, faute de preuves archéologiques, les premières mentions de Percy dans les textes officiels datent du Moyen-Âge où différentes seigneureries se sont succédé à la tête de ce bourg encore très rural.

 

Les progrès industriels et technologiques changent progressivement l’apparence de Percy, notamment en 1905 lorsque le village est relié au réseau électrique, ce qui permet quatre ans plus tard, le passage du premier train de la ligne Granville.

C’est durant la Seconde Guerre Mondiale que l’histoire de Percy prend un toute autre tournant. En 1944, les Allemands occupent le canton et établissent leur état-major dans le village.

Le 29 juillet, les forces américaines arrivent à Percy et de sanglants combats éclatent. Les troupes SS ne se retirent que le 2 août 1944. Après la Libération, le Général de Gaulle est accueilli à Percy le dimanche 10 juin 1945. On estime qu’environ 20 000 obus ont été envoyé sur Percy au cours de ces événements, laissant la ville exsangue et sévèrement endommagée.

À partir de 1953, sous l’administration du maire Michel Loreille, une vaste entreprise de reconstruction est lancée. De nombreuses infrastructures publiques sont alors érigées, marquant le début d’une période de renouveau pour la commune.

Lors d’une promenade dans le bourg, vous ne manquerez pas de reconnaître les édifices de la Reconstruction, le plus souvent en béton et aux lignes sobres et utilitaires.

Le Chefresne Village protestant

Niché dans le bassin de la Sienne, le Chefresne tiendrait son nom du frêne, arbre courant dans nos forêts. Certaines sources disent aussi que le nom du village proviendrait d’une vieille histoire mettant en scène un pasteur protestant, Eugène Sabattier, qui serait mort foudroyé, en se trouvant sous un frêne, juste à côté du temple alors en construction. Simple coïncidence ou ironie du sort, le frêne est parfois aussi appelé “l’arbre du diable qui attire la foudre”.

Cela dit, la mort précoce et étrange du pasteur fait encore l’objet de toutes les rumeurs, des moins originales aux plus fantasques. D’autres disent encore que le pasteur, à l’orée du temple, aurait aperçu une jeune fille faire le signe de croix catholique. Il se serait alors moqué d’elle avant de brandir sa canne en représailles. Au même moment, un éclair vint frapper son arme de fortune, le foudroyant sur le coup.

Après la mort du pasteur, les travaux de construction sont abandonnés car trop onéreux.

De ce passé protestant attesté dès 1553, le village a gardé deux temples en ruines, uniques dans le Manche et inscrits aux monuments historiques, et que l’on peut encore admirer à ce jour. Juste à côté du grand temple se trouve le cimetière protestant où reposent quelques 200 personnes dont le fameux pasteur Eugène Sabattier …

Saint-Pois L'écho des granitiers

Le village tire son nom de Saint-Pair, évêque d’Avranches au VIe siècle dont on dit que la vertu était si grande qu’il fut canonisé de son vivant.

Connu pour ses gisements de granit appelé “Bleu de Vire”, Saint-Pois devint très tôt un centre d’extraction de cette pierre résistante aux sous-tons bleutés. Vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire du granit dans la Manche ? Rendez-vous au Parc-Musée du Granit de Saint-Michel de Montjoie. En grande partie à ciel ouvert, ce musée original vous fait découvrir les méthodes employées pour extraire la pierre ainsi que la vie des carriers, les ouvriers en charge de la taille des blocs.

La Révolution fait de Saint-Pois le chef-lieu du canton, ce qui a pour impact, dès 1800, la transformation de son bourg, avec notamment la construction de cinq grandes routes facilitant l’accès au village. Ainsi, Saint-Pois connaît une augmentation démographique importante avec la construction de maisons bourgeoises habitées par les notables.

Situé sur la Route du Granit, un itinéraire de 50 km qui serpent le long de la vallée de la Sée, Saint-Pois recèlent de trésors architecturaux avec une église de style néogothique, des lavoirs du XIXème siècle et surtout de magnifiques panoramas sur la vallée de la Sée.

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